Temps d'écoute : 53'50''

Une conférence de Géraldine Franck du collectif AntiCrasse.

Géraldine Franck nous décrit l'enfer que vivent quotidiennement les personnes grosses (notamment dans le milieu végane) et nous aide à comprendre combien la culture de la diète et la grossophobie reposent sur des idées reçues et un positionnement éthiquement condamnable.

Des normes corporelles contraignantes voire inatteignables engendrent des discriminations et propagent des idées reçues qui dévalorisent les personnes grosses, engendrant souvent aussi du mépris de soi chez leurs victimes.

Nous sommes tous grossophobes, même les véganes, à commencer par le fait que tout le monde craint d’être une personne grosse, qu'on le soit réellement ou non. Les personnes grosses sont ainsi victimes d’une grossophobie généralisée et parfois aussi intériorisée. Nous courrons collectivement après une hypothétique perte de poids et malgré nos échecs répétés nous pensons toujours que ce n’est qu’une question de volonté. Si 97% (a minima) des régimes échouent à 5 ans, leur répétition et le phénomène "yoyo" fragilisent les corps.

Les personnes victimes de grossophobie souffrent souvent plus des conséquences des discriminations subies que des éventuelles conséquences de leur poids. D’ailleurs aucune étude n’a pu établir avec précision certaines affirmations qui pourtant apparaissent habituellement comme des évidences : les personnes grosses le seraient parce qu’elles mangent plus et elles auraient des soucis de santé en lien direct avec leur poids.

Références