"On exploite les animaux parce qu'on peut le faire..."
Temps d'écoute : 82'16''
Ce pouvoir que l'on se donne fait appel à l'appropriation, une autre dynamique que celle d'une considération des personnes animales par le filtre de l'éthique animale. Ce qui est à l'oeuvre dans les rapports animaux humain·es et animaux autres qu'humain·es, selon Eva Espeluque, trouve davantage de compréhension dans un prisme matérialiste. Le rapport de pouvoir est donc celui d'une dynamique de classe et déconstruire le spécisme devra prendre en compte cette réalité. Eva Espeluque nous ouvre ici à la réflexion comme premice à une révolution.
Les références :
Critical animal theory : criticalanimalstudies.org
Livres :
"Defining Critical Animal Studies" - ed. John Sorenson, Anthony Nocella
"Animal Rights/Human Rights: Entanglements of Oppression and Liberation" de David Nibert
"Animal Oppression and Human Violence: Domesecration, Capitalism, and Global Conflict" de David Nibert
Articles : "An Overview of Anthropocentrism, Humanism, and Speciesism in Critical Animal Theory" de Melanie Joy et Adam Weitzenfeld
Sur la question de la propriété privée et du lien avec les animaux :
"Animals, Property and the Law" de Gary Francione
Sur les liens entre spécisme et validisme :
"Braves bêtes" de Sunaura Taylor
Sur les liens entre carnisme et patriarcat :
"La politique sexuelle de la viande" de Carol J. Adams
Philosophie et histoire du spécisme :
"Anthropocentrism and Its Discontents" de Gary Steiner
Pour aller plus loin dans les critiques de certaines formes d'animalisme / critiques des discours de gauche sur les animaux :
"Animals and the Limits of Postmodernism" de Gary Steiner