"Attention, l'émission que vous êtes sur le point d’écouter est issue d’hypothèses personnelles et ne prétend pas délivrer une vérité générale.”
Ah comme il fait bon de vous retrouver ici avec moi pour une nouvelle chronique !
« pas convaincu par cette amorce » « oui effectivement. C'est pas génial ça se voit qu'il essaye de pas dire bonjour » « peut être mais là ça passe pas. Tiens ben y a qu'à demander à un expert en politesse : gérard t'en pense quoi ? « C'est de la merde » Ouais ben voilà c'est ça c'est ce qu'on disait « malaise »
Cette fois-ci ainsi que dans la chronique suivante, on va parler de la construction des oppressions systémiques c'est à dire le racisme, le sexisme, le validisme, le spécisme, l'aphrodisme, la transphobie, la toxicophobie...
« Attention : les humains étant particulièrement créatifs pour trouver des critères permettant de dominer autrui, cette liste n'est volontairement pas exhaustive. »
J'imagine que si vous écoutez cette chronique c'est que vous êtes déjà familiers avec le principe d'oppression systémique. Mais bon c'est toujours un plaisir de faire un tour dans la dimension lexicale alors pourquoi s'en priver ?
« oh non c'est le même truc que la dernière foiiiiiiiiaaaahhhhhhhh ??!!!!!!!
Oppression systémique : processus de discrimination inscrit dans l'organisation sociale, étant le fruit de processus historiques qui ont pour effet de maintenir des positions sociales inégalitaires en fonction de stéréotypes et préjugés. Ces phénomènes accordent des privilèges et des avantages à une classe dominante et exposent la classe dominée à des traitement injustes. Conditionnement, exclusion, précarité, difficulté à trouver un logement, un emploi, exposition à des violences physiques, à des violences morales, au meurtre...
« C'est fini ? »
Classe sociale : « Oh non.. » Cette notion désigne, dans son sens le plus large, un groupe social de grande dimension (ce qui le distingue des simples professions) pris dans une hiérarchie sociale de fait et non de droit (ce qui le distingue des ordres et des castes). « Mais ça c'est un concept de gauchiste » Si elle constitue une pièce centrale de la critique marxiste du capitalisme, elle ne lui est pas propre : cette notion fait partie du lexique sociologique courant. « Ouais bon... ben ...»
« Amateur ! Laisse moi faire, car je suis Antith éthique gardien de la neutralité, seigneur de l'opposition et maître des trolls, Les concepts ne sont qu'une tentative de découpage de la réalité. Leurs délimitations sont abstraites et leur justesse ne peut être absolue. Votre raisonnement repose donc sur des notions approximatives et simplistes en comparaison avec la complexité de l'univers. Votre discours pollue la perfection qu'incarne le silence. »
« Il fait quand même un peu flipper lui » « ba carrément regarde j'ai la chair de poule de là à la » « Et moi de là à la » « Ah ouais quand même tu serais pas un peu dans la compétition ? »
Effectivement tous les concepts sont le fruit d'une interprétation de la réalité. C'est le principe du nominalisme qui considère que les concepts sont des constructions humaines et que les noms qui s'y rapportent ne sont que conventions de langage. Ce principe est antagoniste à l'essentialisme qui vise à définir et à réduire une entité à ce qu'elle est sensée être dans l'absolue selon une essence au caractère universel. Cependant, notre expérience de la souffrance est bien réelle et donc dans un but de minimiser les souffrances, le silence n'est pas d'une grande aide. Mieux vaut risquer d'être imprécis que de ne pas s'opposer aux problèmes du discours dominant.
« Oui oui d'accord d'accord ou est ce que tu veux en venir avec tes histoire de classes et d'oppression ? »
Tout est cause et conséquence. Si on observe des oppressions c'est qu'il y a des causes. Et justement ce qu'on va faire maintenant c'est parler de l'élément déclencheur.
« Ben voilà pas besoin de tourner autour du pot » « T'imagine, le gars à un repas de famille comment il doit être relou : Eh tu me passe le sel ? Avant de te passer le sel il faut définir ce que nous désignons sous l'appellation sel et si te le passer permet d'augmenter le bonheur et minimiser le malheur... ooohhhh calme toi un peu ! »
Contrairement à ce qu'on pourrait penser on n'opprime pas par haine ou par sadisme. On le fait par besoin de survie ou par confort. Ces notions faisant parties d'un même spectre. « bouhouhou ! Nan ? Ok ben si c'est comme ça je casse. » Ce qui ne rentre plus dans le besoin de survie devient de l'ordre de l'envie, du plaisir et donc du confort. Ce qui ne veut pas dire qu'on ne peut pas prendre du plaisir à assouvir ses besoins de survie. Hein ! Oui non mais parce que je vois le truc venir. Quand on dit « j'aime le bleu » il y a toujours quelqu'un·e pour répondre « ah ouais ? T'a quoi contre le orange ? » sophisme qui semble absurde et pourtant très répandu. « en même tant le orange c'est degueu comme couleur» « popopop !!! Lilou Dalas en PLS !» D'ailleurs 'est un principe évolutionniste. On prend plaisir à faire ce qui nous permet de survivre car ça nous permet de chercher à le faire et donc de survivre. Celleux qui ne fonctionnaient pas sur ce modèle n'ont pas transmis leurs gènes et c'est pour ça qu'on se retrouve entre gens qui aiment manger, dormir, être aimés. Faire des trucs...
Je parle de besoin de survie et de confort mais en psychologie, on va partir du travail de Maslow et parler de besoin de déficience (ding) et de besoin de croissance (ding). C'est quoi ce bruit ? « c'est moi je 'fais 'ding'' . C'est quand y a un mot que les autres comprennent pas. Moi je comprend hein mais c'est pour les autres... Siii. » J'allais effectivement développer. Les besoins de déficience rassemblent les besoins physiologique (boire, manger, dormir...), les besoins de sécurité et de protection (comme avoir un logement ou pouvoir marcher dans la rue sans se faire harceler par des collectionneurs de 06), les besoins d'appartenance (se sentir intégré et à sa place dans sa famille, son groupe d'ami, son club d’haltérophile, de philatéliste ou d'haltérophilateliste pour ceux qui aime collectionner les timbre en soulevant de la fonte. Etc. ) Ce sont ces besoins qui vont créé chez nous des sentiments d'avidité, d'insécurité, d'isolement et d'infériorité.
C'est seulement une fois qu'ils sont satisfait qu'on va passer au besoin de croissance avec la volonté de se réaliser en se fixant et accomplissant des objectifs. C'est cette réalisation de soi qui nous donnera accès aux sentiments de plénitude, de vivacité, d'unicité et de signification. c'est ce qui permet de donner une direction à son existence. « Attention ! Cette chronique frôle le hors sujet et s'apparente trop à celle sur le bonheur. veuillez rétablir la situation» Effectivement on en reparlera dans une future chronique. Pour en revenir au besoin de croissance selon McClelland cette dernière catégorie peut se diviser en 3 1 les besoins de réalisation : accomplissement 2 les besoins de pouvoir : vouloir avoir une influence sur autrui 3 les besoins d’affiliation : avoir des relaition sociales satisfaisantes
Et la on commence à voir en quoi la gestion de nos besoins peut poser problème à autrui...
Bon tout ce que je viens de dire peut être réorganiser selon la théorie des 3 facteurs d'Alderfer 1 le besoin d'existence (les besoin primaires nécessaire) 2 le besoin de sociabilité (besoin d'appartenance qui est d'une nécessité secondaire) et 3 le besoin de croissance (avec l'épanouissement qui est un plus)
Tous ces besoins dépendent de ressources pour pouvoir être satisfaits. Et ces ressources vont nous permettre soit de maintenir l'intégrité de notre structure biologique soit de gagner en confort. Attend, il a vraiment dit structure biologique au lieu de dire corps ? C'est une vraie question ? Et la tienne ? Nan j'avouuue !
Dans un contexte ou les ressources sont limitées les individus vont se trouver en compétition pour l'obtention de ces ressources. Ce phénomène est l'origine de toutes les injustices. Le type de ressource varie. On ne parle pas que de nourriture ou de territoire. Les ressources peuvent aussi bien être des connaissances, la reconnaissance par les pairs, une console de jeux vidéo, un.e ami, un enfant... eh oui tout ce qui nous permet d'exister ou de croître est une ressource.. et nous avons un rapport différent avec les autres en fonction des modalités :
« Houla préparez-vous je sens qui va nous faire une liste « comment tu sais ça « ben regarde le, il s’apprête à compter sur ses doigts
Nous dénombrons 5 rapports au ressources
« tiens tu vois, j'aurai du parié des crispy crocochoc»
1- Convoiter : c'est quand l'autre représente une menace pour l'acquisition de la ressource « comme Golum avec l'anneau dans le seigneur des anneaux par exemple ? Oui
2- Posséder : C'est quand l'autre possède une ressource qu'on convoite ou qui fait obstacle a l'utilisation de nos propres ressources « Comme Frodon avec l'anneau dans le seigneur des anneaux ? Oui voilà
3- Protéger : C'est quand on va se servir d'autrui pour protéger une ressource. « comme Gandalf avec Frodon dans le seigneur des anneaux ? Oui c'est ça
4- Être une ressource « comme Frodon pour les orcs qui veulent le bouffer » Oui oui oui...
5- Empêcher : C'est quand notre accès au ressource est menacé notamment parce qu'on convoite une ressource ou qu'on en est une « comme les détraqueurs dans Harry Potter ? » « Pourquoi t'as pas parlé des nazguls ? » « ça va y a pas que le seigneur des anneaux dans la vie »
Tout est une question de ressource. Tout nos problème viennent de notre rapport aux ressources. On se sélectionne en fonction d'elles, on évolue en fonction d'elles, on agit en fonction d'elle, on se sociabilise en fonction d'elles, on survit grâce à elle. Tout est une ressource. L'air, l'eau, les plantes, les machines, les autres animaux, vous, moi, nos connaissances... Nos sociétés se construisent à travers elles.
« Cette analyse vous a été offerte par réplique éthique, fournisseur de méthodologie et de ressource militantes depuis 2015 ! »
On a déjà évoqué en quoi la bienveillance était un élément essentiel dans les luttes sociales et c'était pas pour rien. Prendre soin des autres c'est faire en sorte qu'iels puissent avoir accès à ces besoins selon leur volonté. C'est donc le contraire des oppressions. Et les oppressions sont à la base, issues d'un rapport compétitif entre les individus face aux ressources mais on en reparlera en détail la prochaine fois.
En attendant prenez votre B12 Merci à Néo pour sa confi... « Attention vous êtes de nouveau hors sujet veuillez quitter la chronique » Merci à Néo pour sa confiance ainsi qu’à Bab et Dogbee pour les musiques je vous dis à bientôt sur la page de Réplique éthique, au détours d’une action D’ici là je vous souhaite un bonheur maximal, une souffrance minimale et une lutte efficace.
"Attention, l'émission que vous êtes sur le point d’écouter est issue d’hypothèses personnelles et ne prétend pas délivrer une vérité générale.”
Ah comme il fait bon de vous retrouver ici avec moi pour une nouvelle chronique !
« pas convaincu par cette amorce »
« oui effectivement. C'est pas génial ça se voit qu'il essaye de pas dire bonjour »
« peut être mais là ça passe pas. Tiens ben y a qu'à demander à un expert en politesse : gérard t'en pense quoi ?
« C'est de la merde »
Ouais ben voilà c'est ça c'est ce qu'on disait
« malaise »
Cette fois-ci ainsi que dans la chronique suivante, on va parler de la construction des oppressions systémiques c'est à dire le racisme, le sexisme, le validisme, le spécisme, l'aphrodisme, la transphobie, la toxicophobie...
« Attention : les humains étant particulièrement créatifs pour trouver des critères permettant de dominer autrui, cette liste n'est volontairement pas exhaustive. »
J'imagine que si vous écoutez cette chronique c'est que vous êtes déjà familiers avec le principe d'oppression systémique. Mais bon c'est toujours un plaisir de faire un tour dans la dimension lexicale alors pourquoi s'en priver ?
« oh non c'est le même truc que la dernière foiiiiiiiiaaaahhhhhhhh ??!!!!!!!
Oppression systémique : processus de discrimination inscrit dans l'organisation sociale, étant le fruit de processus historiques qui ont pour effet de maintenir des positions sociales inégalitaires en fonction de stéréotypes et préjugés. Ces phénomènes accordent des privilèges et des avantages à une classe dominante et exposent la classe dominée à des traitement injustes. Conditionnement, exclusion, précarité, difficulté à trouver un logement, un emploi, exposition à des violences physiques, à des violences morales, au meurtre...
« C'est fini ? »
Classe sociale :
« Oh non.. »
Cette notion désigne, dans son sens le plus large, un groupe social de grande dimension (ce qui le distingue des simples professions) pris dans une hiérarchie sociale de fait et non de droit (ce qui le distingue des ordres et des castes).
« Mais ça c'est un concept de gauchiste »
Si elle constitue une pièce centrale de la critique marxiste du capitalisme, elle ne lui est pas propre : cette notion fait partie du lexique sociologique courant.
« Ouais bon... ben ...»
« Amateur ! Laisse moi faire, car je suis Antith éthique gardien de la neutralité, seigneur de l'opposition et maître des trolls, Les concepts ne sont qu'une tentative de découpage de la réalité. Leurs délimitations sont abstraites et leur justesse ne peut être absolue. Votre raisonnement repose donc sur des notions approximatives et simplistes en comparaison avec la complexité de l'univers. Votre discours pollue la perfection qu'incarne le silence. »
« Il fait quand même un peu flipper lui »
« ba carrément regarde j'ai la chair de poule de là à la »
« Et moi de là à la »
« Ah ouais quand même tu serais pas un peu dans la compétition ? »
Effectivement tous les concepts sont le fruit d'une interprétation de la réalité. C'est le principe du nominalisme qui considère que les concepts sont des constructions humaines et que les noms qui s'y rapportent ne sont que conventions de langage. Ce principe est antagoniste à l'essentialisme qui vise à définir et à réduire une entité à ce qu'elle est sensée être dans l'absolue selon une essence au caractère universel. Cependant, notre expérience de la souffrance est bien réelle et donc dans un but de minimiser les souffrances, le silence n'est pas d'une grande aide. Mieux vaut risquer d'être imprécis que de ne pas s'opposer aux problèmes du discours dominant.
« Oui oui d'accord d'accord ou est ce que tu veux en venir avec tes histoire de classes et d'oppression ? »
Tout est cause et conséquence. Si on observe des oppressions c'est qu'il y a des causes. Et justement ce qu'on va faire maintenant c'est parler de l'élément déclencheur.
« Ben voilà pas besoin de tourner autour du pot »
« T'imagine, le gars à un repas de famille comment il doit être relou :
Eh tu me passe le sel ?
Avant de te passer le sel il faut définir ce que nous désignons sous l'appellation sel et si te le passer permet d'augmenter le bonheur et minimiser le malheur... ooohhhh calme toi un peu ! »
Contrairement à ce qu'on pourrait penser on n'opprime pas par haine ou par sadisme.
On le fait par besoin de survie ou par confort. Ces notions faisant parties d'un même spectre.
« bouhouhou ! Nan ? Ok ben si c'est comme ça je casse. »
Ce qui ne rentre plus dans le besoin de survie devient de l'ordre de l'envie, du plaisir et donc du confort. Ce qui ne veut pas dire qu'on ne peut pas prendre du plaisir à assouvir ses besoins de survie. Hein ! Oui non mais parce que je vois le truc venir. Quand on dit « j'aime le bleu » il y a toujours quelqu'un·e pour répondre « ah ouais ? T'a quoi contre le orange ? » sophisme qui semble absurde et pourtant très répandu.
« en même tant le orange c'est degueu comme couleur»
« popopop !!! Lilou Dalas en PLS !»
D'ailleurs 'est un principe évolutionniste. On prend plaisir à faire ce qui nous permet de survivre car ça nous permet de chercher à le faire et donc de survivre. Celleux qui ne fonctionnaient pas sur ce modèle n'ont pas transmis leurs gènes et c'est pour ça qu'on se retrouve entre gens qui aiment manger, dormir, être aimés. Faire des trucs...
Je parle de besoin de survie et de confort mais en psychologie, on va partir du travail de Maslow et parler de besoin de déficience (ding) et de besoin de croissance (ding). C'est quoi ce bruit ?
« c'est moi je 'fais 'ding'' . C'est quand y a un mot que les autres comprennent pas. Moi je comprend hein mais c'est pour les autres... Siii. »
J'allais effectivement développer. Les besoins de déficience rassemblent les besoins physiologique (boire, manger, dormir...), les besoins de sécurité et de protection (comme avoir un logement ou pouvoir marcher dans la rue sans se faire harceler par des collectionneurs de 06), les besoins d'appartenance (se sentir intégré et à sa place dans sa famille, son groupe d'ami, son club d’haltérophile, de philatéliste ou d'haltérophilateliste pour ceux qui aime collectionner les timbre en soulevant de la fonte. Etc. )
Ce sont ces besoins qui vont créé chez nous des sentiments d'avidité, d'insécurité, d'isolement et d'infériorité.
C'est seulement une fois qu'ils sont satisfait qu'on va passer au besoin de croissance avec la volonté de se réaliser en se fixant et accomplissant des objectifs. C'est cette réalisation de soi qui nous donnera accès aux sentiments de plénitude, de vivacité, d'unicité et de signification. c'est ce qui permet de donner une direction à son existence.
« Attention ! Cette chronique frôle le hors sujet et s'apparente trop à celle sur le bonheur. veuillez rétablir la situation»
Effectivement on en reparlera dans une future chronique.
Pour en revenir au besoin de croissance selon McClelland cette dernière catégorie peut se diviser en 3
1 les besoins de réalisation : accomplissement
2 les besoins de pouvoir : vouloir avoir une influence sur autrui
3 les besoins d’affiliation : avoir des relaition sociales satisfaisantes
Et la on commence à voir en quoi la gestion de nos besoins peut poser problème à autrui...
Bon tout ce que je viens de dire peut être réorganiser selon la théorie des 3 facteurs d'Alderfer
1 le besoin d'existence (les besoin primaires nécessaire)
2 le besoin de sociabilité (besoin d'appartenance qui est d'une nécessité secondaire)
et 3 le besoin de croissance (avec l'épanouissement qui est un plus)
Tous ces besoins dépendent de ressources pour pouvoir être satisfaits.
Et ces ressources vont nous permettre soit de maintenir l'intégrité de notre structure biologique soit de gagner en confort.
Attend, il a vraiment dit structure biologique au lieu de dire corps ?
C'est une vraie question ?
Et la tienne ?
Nan j'avouuue !
Dans un contexte ou les ressources sont limitées les individus vont se trouver en compétition pour l'obtention de ces ressources. Ce phénomène est l'origine de toutes les injustices. Le type de ressource varie. On ne parle pas que de nourriture ou de territoire. Les ressources peuvent aussi bien être des connaissances, la reconnaissance par les pairs, une console de jeux vidéo, un.e ami, un enfant... eh oui tout ce qui nous permet d'exister ou de croître est une ressource.. et nous avons un rapport différent avec les autres en fonction des modalités :
« Houla préparez-vous je sens qui va nous faire une liste
« comment tu sais ça
« ben regarde le, il s’apprête à compter sur ses doigts
Nous dénombrons 5 rapports au ressources
« tiens tu vois, j'aurai du parié des crispy crocochoc»
1- Convoiter : c'est quand l'autre représente une menace pour l'acquisition de la ressource
« comme Golum avec l'anneau dans le seigneur des anneaux par exemple ?
Oui
2- Posséder : C'est quand l'autre possède une ressource qu'on convoite ou qui fait obstacle a l'utilisation de nos propres ressources
« Comme Frodon avec l'anneau dans le seigneur des anneaux ?
Oui voilà
3- Protéger : C'est quand on va se servir d'autrui pour protéger une ressource.
« comme Gandalf avec Frodon dans le seigneur des anneaux ?
Oui c'est ça
4- Être une ressource
« comme Frodon pour les orcs qui veulent le bouffer »
Oui oui oui...
5- Empêcher : C'est quand notre accès au ressource est menacé notamment parce qu'on convoite une ressource ou qu'on en est une
« comme les détraqueurs dans Harry Potter ? »
« Pourquoi t'as pas parlé des nazguls ? »
« ça va y a pas que le seigneur des anneaux dans la vie »
Tout est une question de ressource. Tout nos problème viennent de notre rapport aux ressources. On se sélectionne en fonction d'elles, on évolue en fonction d'elles, on agit en fonction d'elle, on se sociabilise en fonction d'elles, on survit grâce à elle. Tout est une ressource. L'air, l'eau, les plantes, les machines, les autres animaux, vous, moi, nos connaissances... Nos sociétés se construisent à travers elles.
« Cette analyse vous a été offerte par réplique éthique, fournisseur de méthodologie et de ressource militantes depuis 2015 ! »
On a déjà évoqué en quoi la bienveillance était un élément essentiel dans les luttes sociales et c'était pas pour rien. Prendre soin des autres c'est faire en sorte qu'iels puissent avoir accès à ces besoins selon leur volonté. C'est donc le contraire des oppressions. Et les oppressions sont à la base, issues d'un rapport compétitif entre les individus face aux ressources mais on en reparlera en détail la prochaine fois.
En attendant prenez votre B12
Merci à Néo pour sa confi...
« Attention vous êtes de nouveau hors sujet veuillez quitter la chronique »
Merci à Néo pour sa confiance ainsi qu’à Bab et Dogbee pour les musiques
je vous dis à bientôt sur la page de Réplique éthique, au détours d’une action
D’ici là je vous souhaite un bonheur maximal, une souffrance minimale et une lutte efficace.